Fidèle à la tradition initiée par Julien Lahaut, et avec le Front antifasciste liégeois 2.0 qui avait appelé au rassemblement ce mardi 13 octobre, nous avons empêché l'entrée au Conseil Communal de Baland, ex leader liégeois de Pegida, et qui était accompagné des néonazis du PNE, ex-Nation, Balfroid et Knevels.
L'extrême-droite ne parlera pas mais nous sommes évidemment inquiets de la recrudescence de l'extrême-droite sous diverses formes à l'occasion de la crise sanitaire comme les obscurantistes au discours anti et/ou pseudo scientifique. Ceux-ci ne s'attaquent évidemment pas aux patrons qui plient la science à leurs propres intérêts et mettent en danger des milliers de travailleurs.
L'extrême-droite s'appuie sur l'incapacité de l'État bourgeois de répondre à nos besoins, de nous protéger. La démocratie bourgeoise a démantelé la sécurité sociale, cassé l'hôpital public, décrédibilisé le discours scientifique et défend de la sorte la sélection naturelle renforçant ainsi le discours de peur, de repli, de division, de l'extrême-droite. Les liens entre capitalisme et fascisme sont évidents et la lutte menée par le mouvement antifasciste devra nécessairement être clarifiée contre le fascisme, contre le capitalisme, contre l'impérialisme qui nourrissent le premier.
Le fascisme est le chien de garde de cette société de misère, de chômage, de précarité. La lutte antifasciste est indissociable de la lutte pour le socialisme.
Nous affirmons que le mouvement antifasciste doit se déclarer clairement anticapitaliste, antiimpérialiste, et pour le socialisme.
Dans les prises de parole nous avons évidemment salué la récente condamnation d'Aube Dorée et de ses dirigeants comme organisation criminelle et avons rappelé la lutte menée par notre parti frère, le #KKE (Parti Communiste de Grèce) au parlement européen pour la levée de l'immunité parlementaire d'anciens ou toujours membres d'Aube dorée.
La place des fascistes est en prison!
Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos!
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