Ce lundi 23 novembre, le tribunal correctionnel de Liège a condamné 17 syndicalistes de la FGTB pour "entrave méchante à la circulation" lors d'une action de grève en octobre 2015.
Ces condamnations relèvent d'une véritable justice de classe contre nos camarades. Elles s'inscrivent dans l'offensive du capital qui cherche à annihiler toute contestation populaire contre ses politiques antiouvrières. En 2018, Bruno Verlaeckt président de la FGTB Anvers était déjà condamné pour blocage du port d'Anvers.
Notre réponse n'a pas été à la hauteur et la bourgeoisie se sent pousser des ailes. Les attaques antiouvrières et antipopulaires se multiplient en cette période de crise du capital qui cherche à rétablir son taux de profit, en écrasant toute résistance. Ces attaques contre les droits de la classe ouvrière et de la jeunesse ont lieu dans le monde entier, avec entre autres des remises en cause du droit de grève ou de manifester sous couvert de la pandémie.
Les condamnations de ce lundi montrent qu'il est nécessaire de renverser l'État bourgeois et cet ordre social qui ne servent que les intérêts du patronat et de la bourgeoisie. Il n'y a rien à discuter avec nos ennemis et nos exploiteurs.
La résistance est nécessaire et possible, en se rompant avec la conciliation de classes et le corporatisme, en adoptant un programme de luttes pour nos droits contemporaines, vers le socialisme. Nos camarades grecs de la KNE, du KKE et du PAME ont montré le 17 novembre dernier qu'on pouvait et qu'on devait s'opposer aux lois qui nous interdisent de manifester en outrepassant ces interdictions par la force de la rue.
Cela passe par la nécessaire organisation d'un front unique de tous les travailleurs et étudiants et jeunes prolétaires, classe contre classe.
Les Jeunes Communistes de Belgique expriment leur entière et pleine
Nous exigeons l'annulation de la condamnation.
La grève est notre arme! Renforçons la lutte populaire ! À bas l'État bourgeois!
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