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Le développement du mode de production capitaliste est à la base du changement climatique [FR/NL]

Dernière mise à jour : 29 août 2021

Effet et conséquences du changement climatique pour une grande partie de la population Kenya

et impossibilité du Kenya de faire quelque chose de manière efficace à ce sujet au sein du

capitalisme.


Note: Cette analyse, avec le Kenya comme exemple, pourrait être faite de nombreux pays d'Afrique, mais aussi d'Amérique du Sud, voire d'Europe ou d'Amérique du Nord.

Le changement climatique a été causé par la manière dont le mode de production capitaliste s'est

développé depuis le début, et est lié aux caractéristiques, au fonctionnement du capitalisme: tout comme l'appauvrissement de la population ouvrière, l'immobilité des crises, des guerres et la nécessité pour les capitalistes de jouer le jeu de la concurrence.


Le Kenya frappé par les effets du changement climatique.


Des millions de personnes sont touchées par l'insécurité alimentaire, en particulier dans les

régions où le changement climatique a affecté les rendements des cultures et mis en danger les

moyens de subsistance des populations. (....) Un rapport récent du Groupe directeur sur la

sécurité alimentaire au Kenya a révélé qu'au moins 1,4 million de personnes dans le pays

souffrent de faim aiguë, (...) Le gouvernement et le Programme alimentaire mondial attribuent le

risque de famine au faible pluies entraînant de mauvaises récoltes et des conditions d'élevage en

baisse. (...) Les Nations Unies au Kenya déclarent que le pays a connu une croissance résiliente ces dernières années, mais le changement climatique et les infrastructures rurales renforcent les

préoccupations concernant la pauvreté et l'insécurité alimentaire. La pandémie COVID-19 est

également à blâmer. (...) Le nombre croissant de rapports sur les invasions de criquets pèlerins, la désertification des terres et la sécheresse en Afrique de l'Est a conduit davantage de personnes à dépendre de l'aide alimentaire. (....) Le changement climatique a mis en danger plusieurs aspects du système alimentaire au Kenya. Une diminution de la disponibilité des terres avec de bonnes conditions de pâturage a conduit les animaux à se déplacer plus loin, ce qui a réduit la production de lait. Elle a également conduit à une augmentation des maladies du bétail en raison de la surpopulation et de la concurrence pour les ressources.[1]


À Turkana, une région du Kenya, les sécheresses dévastatrices sont de plus en plus fréquentes. Cela a à voir avec le changement climatique. Les rivières se sont asséchées et il n'y a pas assez d'eau propre. Cela a un impact désastreux sur la vie et les moyens de subsistance de 77 000 personnes.

La plupart des familles de Turkana vivent du bétail. Sans eau, leur bétail ne survivra pas à la sécheresse et les familles perdront leur seule source de revenus.


Pour ses habitants, Turkana était autrefois une terre d'abondance. Ce site vital était généreux pour

les résidents il y a 40 ans; malheureusement, ce paramètre a considérablement changé. Le climat

a changé et, par conséquent, la vie a également changé. L'insécurité alimentaire, la pénurie d'eau,

la modification des schémas de maladies, les événements météorologiques extrêmes, les

déplacements de communautés, les migrations, la croissance démographique et les conflits

humains font partie des effets précédemment signalés du changement climatique sur la santé

humaine dont nous avons été témoins et partagés par les membres de la communauté (.. .) nous

avons identifié certains effets indirects du changement climatique qui ont affecté le Turkana, mais

qui peuvent également affecter d'autres tribus pastorales dans le monde.

Il s'agit notamment des conflits, de la migration des campagnes vers les villes, des effets sur la

santé de l'insécurité alimentaire et des traumatismes psychologiques associés à la rupture de

l'identité culturelle et à la perte de vies humaines pendant les conflits[2] Cela aggrave la situation des habitants de Turkana, car une société chinoise reliant le Soudan du Sud

au Kenya a détruit les ressources en eau vitales de la population locale, obligeant les habitants à se ravitailler à partir d'un puits d'eau sale.[3]


NAIROBI, 19 février (Xinhua) 2018 - Plusieurs villes du Kenya, dont la capitale Nairobi, sont

confrontées à de graves pénuries d'eau après une longue période de sécheresse dans ce pays

d'Afrique de l'Est.


Alors que le Kenya est confronté à des problèmes d'approvisionnement en eau, en particulier à

Nairobi, où les habitants rationnent l'eau depuis des années, la période de sécheresse a aggravé la situation alors que la crise s'est étendue aux villes qui n'ont jamais eu le problème. Les villes

touchées sont Nairobi, Nakuru, Kakamega, Mombasa, Kericho, Migori, Bungoma, Murang'a et

Eldoret. Certains habitants des villes sont à court d'eau du robinet depuis des mois et ont recours à des prix exorbitants de la part des vendeurs. La plupart des régions du Kenya ont reçu des pluies pour la dernière fois en octobre 2017, après une saison des pluies irrégulière entre mars et mai de cette année-là, selon le service météorologique.

La nation d'Afrique de l'Est a été confrontée à des pluies irrégulières au cours des trois dernières

années en raison des effets du changement climatique qui ont affecté non seulement

l'approvisionnement en eau, mais aussi la production alimentaire.[4]


Le changement climatique est le résultat de l'impérialisme/capitalisme mondial.

Il est bien sûr trompeur de parler de tout blâme de la part du Kenya pour les CONSÉQUENCES du changement climatique... au Kenya. Depuis la révolution industrielle - à partir de 1750 - il y a eu un besoin croissant d'énergie. La grande majorité de celle-ci est générée par la combustion de combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz (par ordre décroissant d’importance). La première révolution industrielle (capitaliste) était basée sur l'énergie de la vapeur, qui nécessitait un approvisionnement inépuisable en charbon. L'industrie de l'acier et du fer avait également besoin de charbon (par exemple pour le coke). Le mode de production capitaliste repose sur l'expropriation des producteurs d'origine de leurs moyens de production (y compris la terre) et l'appropriation privée de tout ce qui se trouve sur et dans la terre, comme le charbon, le pétrole, mais aussi les minéraux et les minerais. Tout cela a été «légalisé» et «justifié» par la légalité bourgeoise élaborée au sein de la société bourgeoise.


L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère depuis 1750 est frappante: de 280 ppm à 411 ppm en février 2019. Cette valeur a été enregistrée par la station de mesure de renommée mondiale des concentrations atmosphériques de CO2 sur le volcan Mauna Loa à

Hawaï (idéalement situé pour l'air non perturbé, l'éloignement et l'influence minimale de la végétation ou des activités humaines). De plus, la vitesse à laquelle cette concentration augmente est plus élevée que jamais observée depuis au moins 20 000 ans.

L'ensemble des activités qui consomment de l'énergie à base de combustibles fossiles sont

responsables d'environ 2/3 des émissions totales de gaz à effet de serre (tous gaz confondus), et même plus de 80% des émissions totales de CO2 dans le monde. Les trois principaux secteurs sont l'industrie, les ménages et le transport routier. En général, il est indiqué que : «Malgré le nombre croissant de mesures de limitation des émissions, il a continué d'augmenter en moyenne de 2,2% par an entre 2000 et 2010, alors que l'augmentation sur toute la période 1970 à 2000 était de 1,3% par an. Les émissions de gaz à effet de serre d'origine humaine entre 2000 et 2010 ont été les plus élevées de l'histoire de l'humanité: en 2010, ces émissions ont atteint un volume inimaginable de 49 milliards de tonnes d'équivalents CO2! La crise économique de 2007/2008 n'a réduit ces émissions que temporairement.


Les secteurs qui contribuent le plus aux émissions directes de gaz à effet de serre sont: la production d'énergie (35%), l'agriculture, la foresterie et autres utilisations des sols (24%), l'industrie (21%), les transports (14%) et les bâtiments (6%). La part de l'industrie et du bâtiment est encore plus importante si l'on prend en compte les émissions indirectes liées à la production d'électricité et à la consommation de chaleur de ces secteurs. »[5] De nombreuses colonies devenues indépendantes ont «opté» pour le capitalisme.

Lorsque plusieurs pays sont devenus indépendants dans les années 1960, comme le Kenya en 1963, ils ont finalement «choisi» de faire partie du monde capitaliste existant. Au cours de ces années de croissance générale, il semblait qu'une bonne croissance (et donc une croissance des exportations) signifiait qu'un capital suffisant était disponible pour les programmes sociaux. Mais «croissance» et donc «croissance des exportations» signifiaient, depuis la crise chronique de surcapacité de 1974, un effort constant pour accroître la compétitivité (d'autres pays «concurrents» avaient le même objectif). Pour financer cela, des dettes ont été contractées, p. ex chez le FMI. Les remboursements de ces dettes pourraient alors être effectués grâce aux revenus tirés de ces exportations accrues.


Mais depuis la crise, il est devenu de plus en plus difficile de maintenir un certain niveau de croissance, et ces dettes se transforment en meules pesant sur un pays comme les capacités du Kenya pour les programmes sociaux ou pour faire face à l'impact démographique du changement

climatique. Cela signifie de plus en plus de sécheresse. (voir la fig. avec la croissance des

exportations des fruits et légumes et celle des fleurs coupées, la croissance initiale reste de plus en

plus difficile à maintenir). Faisant partie du monde capitaliste, le Kenya, comme les autres pays capitalistes, doit avoir une «croissance» (= augmentation des exportations) de l'économie, à

savoir une croissance des exportations de légumes et de fleurs coupées qui sont cultivés au Kenya précisément POUR l'exportation. Pour rester compétitif sur le marché mondial, le Kenya a beaucoup emprunté au FMI. En raison de la dépendance de son économie vis-à-vis des produits agricoles (pour l'exportation), le Kenya est très sensible au changement climatique et à ses conséquences. Afin de débloquer des fonds pour faire face à ces conséquences pour la population, le Kenya a de nouveau dû se tourner vers le FMI. Là où une croissance continue présumée de l'économie rapporterait suffisamment d'argent pour rembourser ces dettes, il y a déjà moins de revenus pour l'État en raison de la crise et d'une «croissance plus lente». Mais même une bonne croissance ne résoudrait pas les problèmes:

1. La production de légumes ne répond pas aux besoins alimentaires de la population (du Kenya, mais aussi des pays voisins de la région)

2. En raison de l'exportation de légumes et de fleurs et de la pression pour maximiser la productivité, il y a un appauvrissement continu et un assèchement du sol. La production et l'exportation se font dans le cadre de relations de production capitalistes qui sont précisément LA CAUSE du changement climatique

Exemple:

“Le lac Naivasha est situé à 80 km au nord-ouest de Nairobi dans la vallée du Rift au Kenya (00 45 ′ S, 360 20 ′ E). C'est le deuxième plus grand lac d'eau douce du Kenya sans ruissellement de

surface et la fluctuation naturelle du niveau d'eau au cours des 100 dernières années a dépassé 12 mètres. Le lac reste frais en raison d'un important écoulement des eaux souterraines. Le lac a une valeur internationale en tant que zone humide Ramsar. Au cours des trois dernières décennies, la zone autour du lac Naivasha est devenue le lieu de prédilection du secteur horticole kényan

(principalement des fleurs coupées), qui est la troisième source de devises après le thé et le

tourisme. (...)

L'utilisation de l'eau pour la production de fleurs coupées près du lac Naivasha contribue à la

pénurie d'eau (baisse du niveau du lac) et aux problèmes de pollution, mais le secteur d'exportation des fleurs coupées est vital, contribuant à 141 millions de dollars par an en devises étrangères, soit 7% de la valeur des exportations du Kenya.”[6]

3. La production et l'exportation de fleurs représentent une perte de capacité de production de cultures vivrières, qui pourrait alors servir à répondre aux besoins alimentaires de la population du Kenya et de la région environnante.

4. La production et l'exportation de légumes et de fleurs sont contrôlées et sont en partie aux mains de grands monopoles de distribution (Carrefour, etc.) Les légumes et les fleurs sont emballés, entre autres, dans du plastique (provenant du carburant fossile/ressource fossiles - pétrole - l'une des principales causes du changement climatique) et ils sont transportés en Europe.... avec des avions. (dont la grande empreinte écologique et l'utilisation de combustibles fossiles - principale cause du changement climatique - est connue!) de la principale cause du changement climatique) et sont transportées en Europe.... avec des avions. (dont la grande empreinte écologique et l'utilisation de combustibles fossiles - principale cause du changement climatique - est connue!)


FMI: «Faire de la dette pour stimuler la croissance économique. La croissance génère de l’argent pour investir et rembourser les dettes »



Le FMI déclare: «faire bon usage des prêts», c'est-à-dire stimuler l'économie. Cela signifie améliorer la compétitivité afin que la croissance des exportations et donc la croissance économique puissent être renforcées. Une bonne croissance offre une opportunité de générer des revenus à utiliser dans des «programmes sociaux» pour aider la population touchée par la pauvreté ou la sécheresse. »

C'est CRIMINEL: parce qu'une forte croissance ne peut plus être imposée: SOIT il doit y avoir une contraction économique AILLEURS: par exemple pour la production de fruits et légumes dans le sud de l'Espagne. Les travailleurs qui y travaillent sont souvent des réfugiés/migrants VENANT d'Afrique qui doivent travailler dans des conditions aigues d'exploitation.


Forcer une croissance des exportations, SI cela se produira du tout, signifie la montée des fleurs et des fleurs coupées qui doivent être EMBALLÉES et transportées par AVION jusqu'au marché en Europe. MAIS «améliorer sa position concurrentielle» signifie aussi concurrencer les maraîchers LOCAUX en Europe (Belgique). Maintenant que ceux qui GAGNENT dans cette compétition sont les monopoles de distribution, qui peuvent faire jouer les «concurrents» les uns contre les autres, pour ainsi imposer le PLUS BAS prix d'achat possible. Maintenant, les problèmes des entreprises agricoles (les fermes) en Belgique, par exemple, SONT déjà grands. Là - par les rapports de production capitalistes - les entreprises agricoles (fermes) sont obligées de croître de manière plus productive. Cela crée des problèmes pour les entreprises agricoles (fermes): assèchement des sols, besoin de beaucoup d'engrais (qui polluent les eaux de surface), plus de pulvérisation, plus de grandes monocultures.... J'écrirai plus tard sur la production agricole et la production alimentaire en Belgique.

En fin de compte, le Kenya NE PEUT PAS continuer à assurer une CROISSANCE CONSTANTE

(comme le prédit le FMI), voir fig. De plus, un «rééchelonnement de la dette» implique: l'argent emprunté sert UNIQUEMENT à «stimuler» l'économie (c'est-à-dire à «stimuler» la croissance des exportations...), et les programmes sociaux doivent être PHASE DOWN («réduction des dépenses publiques»): «L’activité économique a ralenti avant même la pandémie de Covid-19», a déclaré Renaldo D’Souza, responsable de la recherche chez Sterling Capital à Nairobi.

«Un retour à une activité économique quasi normale pourrait prendre jusqu'à trois ans», dit-il, «cela

signifie qu'il est probable que le gouvernement demandera une prolongation de la période de

gestion de la dette. À plus long terme, le Kenya doit limiter la croissance des dépenses publiques

afin qu'elle n'augmente que dans la mesure qui correspond à la croissance des revenus », dit-il.

"Idéalement, cela signifie une réduction des dépenses récurrentes."

«Les dépenses de développement devraient également être ciblées sur les projets ayant le plus

grand impact sur la production économique», a déclaré M. D’Souza.

Le capitalisme ne peut pas résoudre les conséquences du changement climatique, c'est la cause

même!


Même une croissance de l'économie (pour le Kenya, ce serait «une croissance des exportations de

légumes et de fleurs») n'offrira pas de solution. Non, il maintient - en s'accrochant au capitalisme - ce qui aggravera le changement climatique. Ils signifient principalement des bénéfices pour les grands monopoles de distribution. Pour le Kenya, pour l'Afrique, mais aussi pour l'Europe... il doit y avoir une fin au capitalisme. La production, le développement de produits et la technologie de production doivent être entre les mains de la communauté afin de pouvoir adapter la production, les produits et la technologie de production aux besoins et aux besoins de cette même communauté. Cela signifie que la classe ouvrière prend conscience de son rôle historique et révolutionnaire: L'EXPROPRIATION DES EXPROPRIATEURS. (comme Karl Marx le formule dans "VIII° section: L'accumulation primitive, Chapitre XXXII : Tendance historique de l’accumulation capitaliste" dans Le Capital - Livre premier, Le développement de la production capitaliste)


[1]https://www.globalcitizen.org/en/content/kenya-hunger-starvation-climate-change/, 1.4 Million People in Kenya Are Facing Starvation:

Report – Drought in Kenya's Ewaso Ngiro river basin. – Climate change and COVID-19 have threatened food security for millions of people.

By Jaxx Artz – MARCH 17, 2021

[2]Am J Public Health. 2018 April; 108(Suppl 2): S70–S71. Published online 2018 April. Outcomes of Climate Change in a

Marginalized Population: An Ethnography on the Turkana Pastoralists in Kenya

[3]https://www.devdiscourse.com/article/national/1422879-kenya-turkana-residents-compelled-to-drink-dirty-water-after-

chinese-..., “Kenya: Turkana residents compelled to drink dirty water after Chinese road firm destroys project”

[4]www.xinhuanet.com/english/2018-02/19/c_136985743.htm – Kenya's major towns facing water crisis as climate change bites - Xinhua |

English.news.cn, “Kenya's major towns facing water crisis as climate change bites” Source: Xinhua 2018-02-19 21:58:48

[5]https://www.klimaat.be/nl-be/klimaatverandering/het-klimaat/de-invloed-van-de-mens – Klimaat.be :: De invloed van de mens

[6]Water Resour Manage (2012) 26:3725–3742 - DOI 10.1007/s11269-012-0099-9."Mitigating the Water Footprint of

Export Cut Flowers from the Lake Naivasha Basin, Kenya" - M. M. Mekonnen & A. Y. Hoekstra & R. Becht - Published

online: 14 July 2012


[NL] Ontwikkeling van kapitalistische productiewijze ligt aan de basis van klimaatsverandering door opwarming Effect en gevolgen van de klimaatverandering voor grote delen van de bevolking van Kenia en de onmogelijkheid van Kenia om binnen het kapitalisme hier efffectief iets tegen te kunnen doen. Opm: Deze analyse met Kenya als voorbeeld, zou van veel landen in Afrika, maar ook van in Zuid-Amerika, ja zelfs van in Europa of Noord-Amerika gemaakt kunnen worden.

De klimaatverandering is veroorzaakt door de manier waarop de kapitalistische productiewijze zich ontwikkeld heeft vanaf het begin, en is verbonden met de karakteristieken, het functioneren van het kapitalisme: net zoals de verarming van de werkende bevolking, de onfwendbaarheid van crisissen, van oorlogen en de noodzaak van kapitalisten om het spel van de concurrentie te spelen.

Kenia getroffen door gevolgen van klimaatsverandering

Miljoenen mensen worden getroffen door voedselonzekerheid, met name in gebieden waar de klimaatverandering de opbrengst van gewassen heeft beïnvloed en het levensonderhoud van mensen in gevaar heeft gebracht. (....) Uit een recent rapport van de Kenya Food Security Steering Group blijkt dat ten minste 1,4 miljoen mensen in het land met acute honger kampen, (...) De regering en het Wereldvoedselprogramma schrijven het risico van uithongering toe aan de lage regenval die resulteert in slechte oogsten en afnemende omstandigheden voor de veestapel, (...) De Verenigde Naties in Kenia stellen dat het land de afgelopen jaren een veerkrachtige groei heeft doorgemaakt, maar klimaatverandering en plattelandsinfrastructuur vergroten de bezorgdheid over armoede en voedselonzekerheid. De pandemie van COVID-19 is ook de schuld. (...) Het toenemende aantal meldingen van invasies van woestijnsprinkhanen, woestijnvorming op het land en droogte in Oost-Afrika heeft ertoe geleid dat meer mensen afhankelijk zijn van voedselhulp. (....) Klimaatverandering heeft verschillende aspecten van het voedselsysteem in Kenia in gevaar gebracht. Een afname van de beschikbaarheid van land met goede weidecondities heeft ertoe geleid dat dieren verder trekken, waardoor de melkproductie afneemt. Het heeft ook geleid tot een toename van veeziekten als gevolg van overbevolking en concurrentie om hulpbronnen.[1]

In Turkana, een regio in Kenia, komen verwoestende droogtes steeds vaker voor. Het heeft te maken met klimaatverandering. Rivieren zijn opgedroogd en er is niet genoeg schoon water. Dit heeft een rampzalige impact op de levens en middelen van bestaan van 77.000 mensen. De meeste gezinnen in Turkana verdienen hun geld met vee. Zonder water overleeft hun vee de droogte niet en verliezen gezinnen hun enige bron van inkomsten.

Voor zijn inwoners was Turkana ooit een land van overvloed. Dit vitale terrein was 40 jaar geleden genereus voor de bewoners; helaas is deze instelling aanzienlijk veranderd. Het klimaat is veranderd en als gevolg daarvan is ook het leven veranderd. Voedselonzekerheid, waterschaarste, veranderde ziektepatronen, extreme weersomstandigheden, verplaatsing van gemeenschappen, migratie, bevolkingsgroei en menselijke conflicten behoren tot de eerder gerapporteerde effecten van klimaatverandering op de menselijke gezondheid waarvan we getuige zijn geweest en die leden van de gemeenschap hebben gedeeld (...) we identificeerden enkele indirecte effecten van klimaatverandering die de Turkana troffen, maar die mogelijk ook andere herdersstammen over de hele wereld treffen. Deze omvatten conflicten, migratie van platteland naar stad, de gezondheidseffecten van voedselonzekerheid en psychologische trauma's in verband met het uiteenvallen van culturele identiteit en het verlies van mensenlevens tijdens conflicten[2]

Daarbij wordt de situatie voor de bewoners van Turkana nog verergerd, doordat een Chinese maatschappij die een Zuid-Soedan met Kenya moet verbinden de vitale waterbronnen van de plaatselijke bevoking heeft vernield, waardoor de mensen daar zich nu moeten bevoorraden bij een put met vuil water.[3]

NAIROBI, 19 februari (Xinhua) 2018 - Verschillende steden in Kenia, waaronder de hoofdstad Nairobi, kampen met een acuut watertekort na een langdurige droge periode in het Oost-Afrikaanse land. Terwijl Kenia te kampen heeft met uitdagingen op het gebied van watervoorziening, vooral in Nairobi, waar de bewoners jarenlang water hebben gerantsoeneerd, heeft de droge periode de situatie verergerd doordat de crisis zich uitbreidde naar steden die het probleem nooit hadden. De getroffen steden zijn onder meer Nairobi, Nakuru, Kakamega, Mombasa, Kericho, Migori, Bungoma, Murang'a en Eldoret. Sommige inwoners van de steden hebben al maanden geen water meer via de kraan en nemen hun toevlucht tot buitensporig hoge prijzen bij verkopers. De meeste delen van Kenia kregen voor het laatst regen in oktober 2017, en dit volgde op een grillig regenseizoen tussen maart en mei in dat jaar, volgens de Meteorologische Dienst. De Oost-Afrikaanse natie heeft de afgelopen drie jaar te maken gehad met de grillige regens als gevolg van de effecten van klimaatverandering die niet alleen de watervoorziening maar ook de voedselproductie hebben beïnvloed.[4]

De klimaatverandering is het gevolg van het globaal imperialisme/kapitalisme.

Het is natuurlijk misleidend om te spreken van enige schuld van Kenia ivm de GEVOLGEN van de klimaatverandering ... in Kenia.

Sinds de industriële revolutie - vanaf 1750 – is er een steeds grotere behoefte aan energie. Het overgrote deel daarvan wordt opgewekt via de verbranding van fossiele brandstoffen zoals steenkool, aardolie en gas (in dalende volgorde van belang). De eerste (kapitalistische) industriële revolutie was gebaseerd op stoom-energie, hiervoor was de onuitputterlijk aanvoer van steenkool nodig. Ook de staal- en ijzerindustrie had steenkool nodig (o. a. voor de cokes).

De kapitalistische productiewijze is gebaseerd op onteigening van oorspronkelijke productenten van hun productiemiddelen (o.a. grond) en de privé-toeëigening van alles wat zich op en in de aarde bevindt, zoals steenkool, olie, maar ook mineralen en ertsen. Dit werd allemaal “gelegaliseerd” en “gerechtvaardigd” door de burgerlijke wettelijkheid uitgewerkt binnen de burgerlijke maatschappij.

Die stijging van de CO2 -concentratie in de atmosfeer sinds 1750 is opvallend: van 280 ppm naar 411 ppm in februari 2019. Die waarde werd opgetekend door het wereldvermaarde meetstation voor atmosferische CO2 – concentraties op de vulkaan Mauna Loa in Hawaï (ideaal gelegen omwille van de niet verstoorde lucht, de afgelegen ligging en de minimale invloeden van vegetaties of menselijke activiteiten). De snelheid waarmee deze concentratie toeneemt is bovendien groter dan minstens de laatste 20.000 jaar ooit is waargenomen.

Alle activiteiten die energie verbruiken op basis van fossiele brandstoffen zijn samen verantwoordelijk voor zowat 2/3 van de totale uitstoot van broeikasgassen (alle gassen samen), en zelfs voor meer dan 80% van de totale CO2 -uitstoot wereldwijd. De drie belangrijkste sectoren zijn de industrie, de huishoudens en het wegtransport.

In het algemeen stelt men dat:

“Ondanks het stijgend aantal maatregelen om de uitstoot te beperken, is deze tussen 2000 en 2010 met gemiddeld 2,2% per jaar blijven toenemen, terwijl de toename in de ganse periode van 1970 tot 2000 jaarlijks 1,3% bedroeg. De tussen 2000 en 2010 door de mens veroorzaakte uitstoot van broeikasgassen was de hoogste ooit in de menselijke geschiedenis: in 2010 is die uitstoot gestegen tot een onvoorstelbaar volume van 49 miljard ton CO2-equivalenten ! De economische crisis van 2007/2008 heeft deze uitstoot slechts tijdelijk doen dalen.

De sectoren die het meest bijdragen tot de directe uitstoot van broeikasgassen zijn : de energieproductie (35%), de landbouw, de bosbouw en andere bodembestemmingen (24%), de industrie (21%), het transport (14%) en de gebouwen (6%). Het aandeel van de industrie en van de gebouwen is nog veel groter als men rekening houdt met de indirecte uitstoot, verbonden aan de elektriciteitsproductie en het warmteverbruik van deze sectoren.”[5]

Veel onafhankelijk geworden kolonies “kozen” voor het kapitalisme

Als in de jaren 1960 verschillende landen onafhankelijk worden, zoals Kenia in 1963, “kiezen” ze uiteindelijk om deel uit te maken van de bestaande kapitalistische wereld. In die jaren van algemene groei, leek het erop dat door een de goede groei (en dus groei van export) er genoeg kapitaal beschikbaar was voor sociale programma’s. Maar “groei” en dus “groei van de export” betekende sinds de chronische overcapaciteits-crisis van 1974, constant werken aan competitviteitsverhoging.( andere “concurerende” landen hadden hetzelfde voor) Om dit te financieren, werden schulden gemaakt, bv bij het IMF. Aflossingen van die schulden zouden dan gedaan kunnen worden door de inkomsten die men had van die gestegen export.

Maar sinds de crisis is het steeds moeilijker een zekere groei te handhaven, en worden die schulden molenstenen die wegen op de mogelijkheden van een land als Kenia van sociale programma’s of iets te doen aan de gevolgen voor de bevolking van de klimaatverandering. Die betekent steeds meer droogte.

( zie de fig. met de exportgroei van de fruit en groenten en die van de snijbloemen, de aanvankelijke groei blijft steeds moeilijker aan te houden)

Deel uitmakend van de kapitalistische wereld, moet Kenia, net zoals andere kapitalistische landen, het hebben van een “groei” (=exportstijging) van de economie, en wel van een exportgroei van de groenten en snijbloemen die in Kenia verbouwd worden juist VOOR de export.

Om competitief te blijven op de wereldmarkt, heeft Kenia veel geleend bij het IMF.

Nu is Kenia door de afhankelijkheid van haar economie aan landbouwproducten (voor de export) is zij juist héél gevoelig aan de klimaatsverandering en haar gevolgen. Om geld vrij te maken om die gevolgen voor de bevolking aan te pakken,... heeft Kenia weer moeten aankloppen bij het IMF. Daar waar door een vooronderstelde continue groei van de economie er genoeg geld zou binnenkomen om die schulden af te betalen, is er door de crisis en een “mindere groei” reeds minder inkomen voor de staat.

Maar zelfs een goede groei zou de problemen niet oplossen:

1. De productie van groenten komt niet de voedselbehoeften van de bevolking ( van Kenia, maar ook omliggende landen in de regio) ten goede

2. Door de export van groenten en bloemen, en de druk om een zo sterk mogelijke productiviteit, is er een voortdurende verarming en uitdroging van de bodem. De productie èn de export gebeurd onder kapitalistische productieverhoudingen die juist DE OORZAAK zijn van de klimaatverandering

Voorbeeld:

“Lake Naivasha ligt 80 km ten noordwesten van Nairobi in de Rift Valley van Kenia (00 45′S, 360 20′E). Het is het op één na grootste zoetwatermeer van Kenia zonder afvoer aan het oppervlak en de natuurlijke schommeling van het waterpeil in de afgelopen 100 jaar bedroeg meer dan 12 meter. Het meer blijft vers door een aanzienlijke uitstroom van grondwater. Het meer heeft internationale waarde als Ramsar-wetland. In de afgelopen drie decennia is het gebied rond Lake Naivasha uitgegroeid tot de belangrijkste locatie van de Keniaanse tuinbouwsector (voornamelijk snijbloemen), die na thee en toerisme de op twee na belangrijkste verdiener van buitenlandse valuta is. (...)

Het watergebruik voor de snijbloemenproductie in de buurt van Lake Naivasha draagt bij aan waterschaarste (dalend meerpeil) en vervuilingsproblemen, maar de exportsector van snijbloemen is van vitaal belang, met een bijdrage van $ 141 miljoen per jaar in vreemde valuta, wat neerkomt op 7 % van de exportwaarde van Kenia."[6]

3. De productie en export van bloemen betekent een verlies van productie-capaciteit van voedselgewassen, die dan zouden kunnen dienen om ten goede te komen voor de voedselbehoeften van de bevolking in Kenia en de omliggende regio.

4. De productie en export van groente en bloemen wordt gecontroleerd en is voor een deel in handen van grote distributie-monopolies (Carrefour e.d.) De groenten en bloemen worden verpakt in ondermeer plastic (afkomstig van de fossiele brandstof/grondstof – olie – juist één van de hoofdoorzaak van de klimaatverandering) en worden ze ondermeer naar Europa vervoert .... met vliegtuigen. (waarvan de grote ecologische voetafdruk en gebruik van fossiele brandstof – belangrijkste oorzaak van klimaatverandering – bekend is!)

IMF: “Schulden maken om groei van economie te stimuleren. Groei levert geld op voor investeren en schulden terug te betalen”

Het IMF stelt : “leningen goed gebruiken” dwz stimuleren economie. Dwz concurrentiepositie verbeteren zodat export groei en dus economische groei kan worden afgedwongen. Een goede groei biedt mogelijkheid om inkomen te genereren om te gebruiken in “sociale programma’s” om de armoede of de door droogte getroffen bevolking te helpen.”

Dit is MISDADIG: want een sterke groei KAN NIET meer worden afgedwongen: OFWEL moet er ELDERS een economische krimp zijn: bv voor de groente en fruitproductie in het zuiden van Spanje. De werkkrachten daar zijn vaak vluchtelingen/migranten UIT Afrika die in uitbuitende omstandigheden moeten werken. Een exportgroei afdwingen,... ALS dat al zal gaan, betekent stijgende goente en snijbloemen die VERPAKT moeten worden en met VLIEGTUIGEN vervoerd om in Europa op de markt te brengen. MAAR “een concurrentiepositie verbeteren” betekent ook concurrentie met de PLAATSELIJKE groente-telers in Europa (België).

Nu degenen die WINNEN bij deze concurrentiestrijd, zijn de ditributie-monopolies, de de “concurrenten” kan tegen elkaar uitspelen, om de LAAGST mogelijke afnamen-prijs af te dwingen. Nu ZIJN de problemen voor de landbouw-bedrijven in bv België al groot. Daar wordt er – door de kapitalistische productieverhoudingen – de landbouw-bedrijven gedwongen steeds productiever te kweken. Hierdoor onstaan dan problemen voor de landbouw-bedrijven: uitdroging van de grond, noodzaak van veel kunstmesttstoffen (die het oppervlaktewater verontreinigen), meer moeten spuiten, meer grote monokulturen.... Over landbouwproductie en voedselproductie in België zal ik later meer schrijven.

Uiteindelijk KAN Kenya geen CONSTANTE GROEI blijven verzekeren (zoals het IMF dat voorspiegelt), zie fig.

Daarbij houdt een “schuld-herschikking” in: het geleend geld dient ALLEEN om de “economie te stimuleren” (dus een exportgroei “stimuleren”...), en sociale programma’s moeten worden AFGEBOUWD(“vermindering van overheidsuitgaven”): “De economische activiteit vertraagde zelfs vóór de Covid-19-pandemie”, zegt Renaldo D’Souza, hoofd onderzoek bij Sterling Capital in Nairobi.

“Een terugkeer naar een bijna normale economische activiteit kan wel drie jaar duren”, zegt hij,”Dat betekent dat het waarschijnlijk is dat de regering om verlenging van de schuldbeheersingsperiode zal vragen. Op de langere termijn moet Kenia de groei van de overheidsuitgaven beperken, zodat die maar toeneemt in de mate dat overeenkomt met de groei van de inkomsten”, zegt hij. "Dit betekent idealiter een vermindering van terugkerende uitgaven."

“Ontwikkelingsuitgaven moeten ook worden gericht op projecten met de grootste impact op de economische output”, stelt D’Souza.

Het kapitalisme kan geen oplossing bieden voor de gevolgen van de klimaatsverandering, ze is er juist de oorzaak van!

Zelfs een groei van de economie (voor Kenia zou dat zijn “een groei in de export van groenten en bloemen”) zal geen oplossing bieden. Nee, ze houdt juist – door vast te houden aan het kapitalisme – datgene in stand dat juist die klimaatverandering nog zal versterken. Ze betekenen vooral winst voor de grote distributie-monopolies. Voor Kenia, voor Afrika, maar ook voor Europa ... moet er een einde gesteld worden aan het kapitalisme. De productie, de product-ontwikkeling, de productietechnologie moet in handen komen van de gemeenschap om te kunnen de productie, de producten en de gebruikte productietechnologie volledig af te stemmen op de behoeften en noden VAN diezelfde gemeenschap. Dit betekent dat de werkende klasse zich bewust wordt van haar historische en revolutionaire rol: DE ONTEIGENING VAN DE ONTEIGENAARS. (zoals Karl Marx dat formuleert in hoofdstuk 24 “De zogenaamde oorspronkelijke accumulatie”, deel 7 “De historische strekking van de kapitalistische accumulatie”, van Het Kapitaal deel 1)

[1]https://www.globalcitizen.org/en/content/kenya-hunger-starvation-climate-change/, 1.4 Million People in Kenya Are Facing Starvation:

Report – Drought in Kenya's Ewaso Ngiro river basin. – Climate change and COVID-19 have threatened food security for millions of people.

By Jaxx Artz – MARCH 17, 2021

[2]Am J Public Health. 2018 April; 108(Suppl 2): S70–S71. Published online 2018 April. Outcomes of Climate Change in a

Marginalized Population: An Ethnography on the Turkana Pastoralists in Kenya


[3]https://www.devdiscourse.com/article/national/1422879-kenya-turkana-residents-compelled-to-drink-dirty-water-after-

chinese-..., “Kenya: Turkana residents compelled to drink dirty water after Chinese road firm destroys project”


[4]www.xinhuanet.com/english/2018-02/19/c_136985743.htm – Kenya's major towns facing water crisis as climate change bites - Xinhua |

English.news.cn, “Kenya's major towns facing water crisis as climate change bites” Source: Xinhua 2018-02-19 21:58:48

[5]https://www.klimaat.be/nl-be/klimaatverandering/het-klimaat/de-invloed-van-de-mens – Klimaat.be :: De invloed van de mens

[6]Water Resour Manage (2012) 26:3725–3742 - DOI 10.1007/s11269-012-0099-9."Mitigating the Water Footprint of

Export Cut Flowers from the Lake Naivasha Basin, Kenya" - M. M. Mekonnen & A. Y. Hoekstra & R. Becht - Published

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