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[Liberty Steel : refusons le plan de licenciements. Vers l'unité internationale de notre classe]

Un Conseil d’entreprise extraordinaire est convoqué chez Liberty Steel ce lundi 6 septembre. La presse évoque le lancement d’une procédure Renault et un plan de licenciements de 300 travailleurs sur les 790 du site de Liège et la fermeture des sites de Galva 4 et de Packaging ne laissant que la Galva 5 à Phoenix, et Ferblatil. Ce plan est la suite des menaces qui pèsent sur les travailleurs depuis l’annonce en mars dernier de la faillite du principal bailleur de fonds du groupe Liberty Steel constitué par le vautour Sanjeev Gupta qui n’a aucune vision industrielle. Ce n’est pas un hasard si le patron de Liberty Steel est depuis avril 2021 Renaud Moretti, ancien patron de NLMK à La Louvière qui avait procédé à un plan de licenciements. Ensuite, l’annonce du Conseil extraordinaire intervient alors que la procédure de réorganisation judiciaire arrive à échéance fin septembre.

Nous n’avons aucune confiance dans la procédure Renault qui rime avec acceptation des conditions du patronat et au final fermeture des sites. Au final, peu importe les chiffres qui seront annoncés, un licenciement, c’est un licenciement de trop.

Nous savons par ailleurs que le patronat tente de diviser les travailleurs au sein du groupe Liberty Steel et au sein du site Liège-Dudelange. Début juillet, le patronat avait annoncé que les sites liégeois qui n’étaient plus alimentés en acier allaient être approvisionnés par le site de Roumanie à Galati dont le PDG est impliqué dans une enquête pour corruption avec l'ancien ministre de l'environnement libéral roumain. En plus, il y a eu des transactions douteuses entre le site de Galati et celui d'Ostrava en République Tchèque pour le rachat de permis de polluer.

Il semble que le patronat en difficulté cherche à fermer certains sites pour concentrer ses activités ailleurs où les conditions de travail, les salaires et les normes sont plus bas.

Nous refusons cette concurrence entre travailleurs que cherche à créer le patronat.

Il est nécessaire d’élargir la conscience et de travailler à l’unité des travailleurs de tous les sites de Liberty car ce qui arrive à Liège arrivera certainement au Luxembourg, en Angleterre, en France, en Roumanie, en Macédoine du nord, en république Tchèque ou encore en Italie.

Il n’y a pas d’avenir sous le capitalisme.

Refusons les licenciements !

Vers l’unité internationale de notre classe ! Organisons-nous pour renverser ce système barbare et lui substituer une société débarrassée des parasites de la finance, une société dirigée par et pour la classe ouvrière!

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