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Message du 1er Mai 2020/De 1 mei boodschap

Dernière mise à jour : 1 mai 2020




NL onderaan


FR- La crise sanitaire liée au coronavirus a rendu impossible l’organisation du 1er mai, de notre 1er mai, mais cela ne nous empêchera pas d’exprimer notre colère, de porter nos revendications et de lutter pour une autre société, pour le socialisme et la paix !


Nous vivons actuellement un drame dont le système capitaliste est directement responsable!


Après avoir longtemps négligé la crise sanitaire malgré les avertissements de l’OMS, de la République Populaire de Chine, de l’Italie, le gouvernement libéral de Sophie Wilmès, qui a reçu les pouvoirs spéciaux pour soi-disant faire face à la crise, a montré son incurie, son incapacité à protéger la population et les travailleurs : mesures incohérentes, incapacité d’effectuer des tests et de fournir des masques à la population et au personnel soignant, notamment dans les homes.


Nous refusons l’ « union nationale » que le gouvernement a appelé pour faire face à la crise! Tout au long de sa gestion de la crise, le gouvernement a laissé la production non-essentielle se poursuivre mettant en danger des milliers de travailleurs, démontrant ainsi qu’il a toujours défendu les intérêts du capital et non la santé des travailleurs


L’exemple pour la classe ouvrière vient de Cuba. Le pays socialiste toujours sous blocus de l’impérialisme étasunien a montré le véritable chemin de la solidarité en envoyant des médecins dans le monde entier pour combattre la pandémie !


Ici, la crise sanitaire a servi d’alibi à la bourgeoisie pour attaquer nos droits avec les pouvoirs spéciaux. Attaques contre les libertés individuelles et collectives, mise en place d’un appareil policier et de contrôle. Contrôle des déplacements, contrôle de l’utilisation de l’argent par paiement bancaire, quadrillage du territoire avec des drones. Nous nous opposons aux pouvoirs spéciaux qui annoncent un pouvoir autoritaire !

Nous nous opposons aux pouvoirs spéciaux qui annoncent un renforcement de la répression et de la dictature capitaliste qui signifie :


Liberté d’aller travailler et d’être exploité, interdiction de manifester !


Aujourd’hui, le gouvernement nous parle d’une crise économique à venir qui serait la conséquence du confinement et de la crise sanitaire pour justifier un déconfinement sans aucune garantie de protection sanitaire, des conditions de travail.


Mais la crise était déjà là ! Elle était déjà là sous la forme de crise financière début mars et d’une crise de surproduction avec l’incapacité d’écouler les stocks. 300 milliards d’euros ont été versés à Macron et 500 milliards versés à Merkel par la BCE avec garantie bancaire de l’État des emprunts contractés par les entreprises. Le FMI a quant à lui débloqué 750 milliards.


Pendant ce temps, la prime promise aux héros de la classe ouvrière, aux travailleurs de première ligne, aux infirmiers, infirmières, aux travailleurs du secteur de la santé et des soins ne sera pas distribuée par le gouvernement. Le salaire garanti en cas de maladie a été supprimé, le patron ne paie plus les 15 premiers jours et le travailleur se retrouve directement à la mutuelle.




La crise que nous subissons a révélé aux yeux de tous la privatisation et le sous-financement chronique des services publics, pourtant seuls capables de répondre aux besoins de la population. Ce sous-financement et ses conséquences (manque de personnel, mauvais état des infrastructures) est l’aboutissement de 50 années de politiques libérales, l’aboutissement des politiques d’austérité appliquées par les gouvernements nationaux et dictées par l’Union Européenne. Cela vaut pour le service public de santé mais aussi les écoles qui ne sont pas capables d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions. Nous refusons que les écoles soient des garderies pour permettre aux parents d’aller travailler !


La crise a ainsi révélé la nécessité des services publics et d’un système de santé public. C’est pourquoi, nous soutenons la campagne de la Fédération syndicale mondiale et la lutte pour cette revendication essentielle à l’occasion de ce 1er mai ! http://www.wftucentral.org


La crise sanitaire et économique a enfin révélé aux yeux de tous que le capitalisme est un système pourri. Les crises du capitalisme débouchent sur des fermetures, des restructurations qui signifient perte d’emplois. La crise va également conduire à une nouvelle concentration du capital et au renforcement des monopoles qui contrôleront les prix. Les plus petits vont souffrir du confinement mais en plus vont être rachetés ou absorbés par des plus grands.


Aujourd’hui, le gouvernement parle d’un retour à la normale mais nous ne voulons pas de ce retour à la normale qui signifie de nouvelles politiques d’austérité pour le peuple et les travailleurs, une déflation salariale qui vise à augmenter la marge des profits, but final du patronat.


Nous ne voulons pas de ce retour à la normale qui signifie licenciements, misère, chômage, guerres, destruction et pillage de l’environnement…


En ce 1er mai, nous réaffirmons notre engagement à lutter pour une nouvelle société libérée de l’exploitation.


Nous réaffirmons notre engagement à lutter contre tous les institutions que sont l’Union européenne, la BCE, l’OTAN, et le FMI.


Nous réaffirmons notre engagement international, pour la libération des peuples de l’oppression et de la barbarie capitalistes, pour la fin des blocus criminels contre Cuba et la république Bolivarienne du Venezuela.


Nous réaffirmons notre engagement aux côtés du peuple palestinien pour la libération complète de son territoire, pour la fin du colonialisme !

Nous réaffirmons que, nous, travailleurs, ne paierons pas la crise de nos exploiteurs ! La lutte que nous menons ne peut être que classe contre classe ! La crise sanitaire a montré le rôle d’avant-garde de la classe ouvrière. Sans les travailleurs, sans nous, il n’y a pas d’avenir ! La solution ne peut venir que de nous ! Producteurs sauvons-nous nous-mêmes !

En ce 1er mai, accrochons nos banderoles et nos drapeaux rouges à nos fenêtres !


Vive le 1er mai,


Vive le Parti Communiste de Belgique,


Vive le socialisme-Communisme !

Le Bureau politique du PCB-CPB


NL-

De coronavirusgerelateerde gezondheidscrisis maakte het onmogelijk om op 1 mei, ONZE 1 mei te organiseren, maar dat zal ons er niet van weerhouden onze woede te uiten, onze eisen te stellen en te vechten voor een andere samenleving, voor socialisme en vrede!

We beleven momenteel een drama waarvoor het kapitalistische systeem direct verantwoordelijk is!

Na de gezondheidscrisis lange tijd te hebben genegeerd ondanks de waarschuwingen van de WHO, de Volksrepubliek China, Italië, toonde de liberale regering van Sophie Wilmès, die speciale bevoegdheden kreeg om de crisis zogenaamd aan te pakken, haar onzorgvuldigheid, haar onvermogen om de bevolking en de werkers te beschermen: onsamenhangende maatregelen, het onvermogen om tests uit te voeren en het onvermogen ommaskers aan de bevolking te veerstrekken en aan en het verplegend personeel, vooral in rusthuizen.

We weigeren de "nationale eenheid" die de regering heeft opgeroepen om de crisis aan te pakken! Tijdens haar crisisbeheersing heeft de regering de niet-essentiële productie laten doorgaan, waardoor duizenden werkers in gevaar zijn gebracht, wat heeft aangetoond dat zij altijd de belangen van het kapitaal heeft verdedigd en niet de gezondheid van de werkers.

Het voorbeeld voor de arbeidersklasse komt uit Cuba. Het socialistische land dat nog steeds door het Amerikaanse imperialisme wordt geblokkeerd, heeft het ware pad van solidariteit getoond door artsen over de hele wereld te sturen om de pandemie te bestrijden!

Hier heeft de gezondheidscrisis als een alibi gediend voor de bourgeoisie om onze rechten met speciale bevoegdheden aan te vallen. Aanvallen op individuele en 1collectieve vrijheden, oprichting van een politie- en controleapparaat. Controle van bewegingen, controle van het gebruik van geld door bankbetaling, raster van het grondgebied met drones. We zijn tegen de speciale bevoegdheden die een autoritaire macht aankondigen!

We zijn tegen de speciale bevoegdheden die een versterking van de repressie aankondigen en de kapitalistische dictatuur, wat in feite gewoon betekent:

Vrijheid om te gaan werken en uitgebuit te worden, verbod op demonstraties!

Vandaag spreekt de regering met ons over een komende economische crisis die het gevolg zou zijn van lockdown en de gezondheidscrisis om de opheffing te rechtvaardigen zonder enige garantie voor gezondheidsbescherming en arbeidsomstandigheden.

Maar de crisis was er al! Het was er al in de vorm van een financiële crisis begin maart en een crisis van overproductie met het onvermogen om voorraden op te raken. 300 miljard euro werd aan Macron betaald en 500 miljard euro aan Merkel door de ECB met een staatsbankgarantie van de door de bedrijven aangegane leningen. Het IMF heeft 750 miljard vrijgegeven.

Ondertussen zal de beloofde bonus aan helden uit de arbeidersklasse, eerstelijnswerkers, verpleegkundigen, gezondheids- en gezondheidswerkers niet door de regering worden uitgekeerd. Het gegarandeerde salaris bij ziekte is afgeschaft, de baas betaalt de eerste 15 dagen niet meer en de werker staat direct bij de mutualiteit.

De crisis die we meemaken, is nu voor iedereen duidelijk het gevolg van alle privatisering en chronische onderfinanciering van openbare diensten, die juist in staat zou moeten zijn om aan de behoeften van de bevolking te voldoen. Deze onderfinanciering en de gevolgen ervan (gebrek aan personeel, slechte staat van infrastructuur) is het hoogtepunt van 50 jaar liberaal beleid, het hoogtepunt van het bezuinigingsbeleid van de nationale regeringen en opgelegd door de Europese Unie. Dit geldt voor de openbare gezondheidszorg maar ook voor de scholen die kinderen niet in goede staat kunnen ontvangen. We willen niet dat scholen gewwon kinderdagverblijven worden, zodat ouders aan het werk kunnen!

De crisis heeft duidelijk gemaakt dat er behoefte is aan openbare diensten en een volksgezondheidsstelsel. Daarom steunen wij de campagne van de Wereldfederatie van Vakbonden en de strijd voor deze essentiële vraag op 1 mei! http://www.wftucentral.org

De gezondheids- en economische crisis heeft eindelijk aan iedereen onthuld dat het kapitalisme een verrot systeem is. De crises van het kapitalisme leiden tot sluitingen, herstructurering en banenverlies. De crisis zal ook leiden tot een nieuwe concentratie van kapitaal en de versterking van monopolies die de prijzen zullen beheersen. De kleinere bedrijven zullen te leiden hebben van de lockdown, maar zullen worden worden opgekocht of overgegenomen door grotere.

Vandaag heeft de regering het over een terugkeer naar het normale, maar we willen deze terugkeer naar het normale niet, wat een nieuw bezuinigingsbeleid betekent voor de mensen en de werkers, een loondeflatie die tot doel heeft de winstmarge te verhogen, hetgeen het doel is van de kapitalisten.

We willen niet dat dit weer normaal wordt, wat betekent ontslagen, ellende, werkloosheid, oorlogen, vernietiging en plundering van het milieu ...

Op 1 mei herbevestigen we onze inzet om te strijden voor een nieuwe samenleving die vrij is van uitbuiting.

We bevestigen onze inzet om te strijden tegen alle instellingen van de Europese Unie, de ECB, de NAVO en het IMF.

We bevestigen onze internationale inzet voor de bevrijding van de volkeren van kapitalistische onderdrukking en barbarisme, voor het einde van de criminele blokkades tegen Cuba en de Bolivariaanse Republiek Venezuela.

We bevestigen onze inzet samen met het Palestijnse volk voor de volledige bevrijding van hun grondgebied, voor het einde van het kolonialisme!

We bevestigen opnieuw dat wij werkers niet zullen betalen voor de crisis van de uitbuiters! De strijd die we voeren kan alleen klasse tegen klasse zijn! De gezondheidscrisis heeft de voorhoede-rol van de arbeidersklasse aangetoond. Zonder de werkers, zonder ons is er geen toekomst! De oplossing kan alleen van ons komen! Als producenten, laten we onszelf redden!

Laten we op 1 mei onze spandoeken en onze rode vlaggen aan onze ramen hangen!

Lang leve 1 mei,

Lang leve de Communistische Partij van België,

Lang leve socialisme-communisme!

Het Politiek Bureau van het PCB-CPB

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