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Réforme du marché du travail : Le gouvernement poursuit en force la démolition du droit du travail

Réforme du marché du travail : Le gouvernement attaque en force et poursuit la démolition du droit du travail ! Une seule riposte s’impose : grève générale !


Le gouvernement totalement aux ordres de la FEB et du VOKA a présenté une "réforme" du marché du travail qui s’inscrit ainsi dans les directives (les ordres) de la Commission Européenne ! Ce sont les mêmes attaques contre les travailleurs et leurs droits qu’on retrouve dans la réforme du travail en Espagne début janvier ou en Grèce en juin dernier : plus de flexibilité c’est-à-dire davantage d’exploitation, ici en échange soi-disant de la semaine de 4 jours sans réduction collective du temps de travail. Ça veut dire des journées plus longues, plus stressantes. Le travailleur n’y gagne rien. C’est une véritable remise en cause de la journée de 8h, conquête historique du mouvement ouvrier dont nous fêtions les 100 ans en juin 2021. C’était également la journée des 8h qui était dans le viseur de la loi Hatzidakis du nom du ministre grec du travail (Nouvelle Démocratie) qui porte la journée de travail à 10h. Dans la réforme du gouvernement fédéral, on retrouve aussi la flexibilité également du travail de semaine qui peut passer de 24h à 48h00, travail de nuit sans primes jusque minuit dans l'e-commerce (probablement extensible dans d'autres secteurs une fois la loi votée...). Sous un langage populiste, le Ministre détruit la négociation collective, démolit la force collective des travailleurs en introduisant la négociation individuelle. Le <<win-win-win>> n'existe pas sans rapport de force. En donnant le choix au travailleur de décider ou pas de modifier ses horaires lui-même, où de faire l'impasse sur son préavis en allant travailler chez un autre employeur <<sur base volontaire>>. Le Ministre détruit les conventions collectives.


Comme en Espagne, les préavis sont attaqués : les travailleurs pourront prester chez un autre employeur durant le préavis et la formation sera payée par l’indemnité de licenciement.

Comme en Espagne, c’est le gouvernement, composé largement de socio-démocrates, qui impose la réforme dans la concertation avec les organisations syndicales et les organisations patronales. C’est une nouvelle démonstration que l’État et le gouvernement sont là pour organiser et créer le cadre de notre exploitation pour le seul intérêt du patronat et de la bourgeoisie. Suite au compromis, le Président de la FGTB, Thierry Bodson, très fâché, dit à juste titre « c'est un coup de couteau assassin » ! Il ira pourtant rencontrer les responsables du PS dans les prochains jours dont le ministre Dermagne.


Il n’y a rien à attendre du gouvernement qui n’est jamais revenu sur le blocage salarial et la loi de 1996 comme il n’y a rien à attendre aujourd’hui du gouvernement pour faire face au coût de l’énergie, ni demain avec la réforme des pensions qui enverra dans la misère des centaines de milliers de travailleurs. Ce que nous savons avec certitude, c’est que les menaces et crédits de guerre à hauteur de 14 milliards d’euros, ainsi que les budgets liés à la « crise de la pandémie » et le « fonds de relance européen » vont « exiger » de nouvelles mesures d’austérité couplés à la réforme du marché du travail, qui augmentent le taux d’exploitation.


La seule solution possible, qui rencontrera la colère de la base, c'est de faire comme la FGTB de Charleroi en 2012 : briser les liens avec la social-démocratie (PS et Vooruit), casser <<l'Action Commune>> instrument de collaboration avec le PS qui nous trahit d'année en année. Et qui bride l'action de la FGTB depuis trop longtemps. La base syndicale, les travailleurs ont perdu confiance, il faut la restaurer en programmant une Grève Générale le plus vite possible.


Le Parti Communiste appelle les travailleurs et les militants à organiser la lutte à la base, dans les entreprises, dans les quartiers, à rompre avec les dynamiques de pacte social et à construire et renforcer les courants de lutte de classe dans nos organisations syndicales pour prendre radicalement en mains la défense des travailleurs et allocataires sociaux !

  • Abrogation (pas "aménagement") de la loi de 96, la loi de blocage salarial, la loi de pauvreté doit être supprimée.

  • Expropriation des monopoles énergétiques

  • récupération de nos droits et conquêtes sociaux, des réductions et des économies depuis le début de la crise générale du capitalisme en 1974.

  • rétablissement et le renforcement de la Sécurité sociale et de son financement sous sa forme ORIGINALE avec récupération de toutes les réductions des « cotisations patronales »

  • Stop à toutes les attaques contre la sécurité sociale, non à la "réforme" des pensions ! Pour une pension à 60 ans, à 1800 euros nets par mois, tout de suite ! Augmentation des allocations sociales et de chômage.

  • Suppression de la TVA sur les produits, tous les produits de 1ere nécessité et restauration immédiate de l’index complet

  • Stop au gaspillage d'argent pour faire la guerre. Les milliards de la guerre doivent servir au peuple, pas aux riches

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