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Stop à la casse de l'enseignement, non au "pacte d'excellence"

Stop à la casse de l'enseignement, non au "pacte d'excellence"


Après les 3 grèves dans l'enseignement l'année dernière qui ont rassemblé des milliers de travailleurs et travailleuses de l'enseignement et avant la grève du 13 octobre à Namur, 600 enseignants se sont à nouveau rassemblés à Bruxelles ce 27 septembre, jour de la Communauté française pour exprimer leur colère au gouvernement communautaire. Celui-ci reste sourd aux revendications des travailleurs de l'enseignement et maintient le cap de liquidation de l'enseignement avec le pacte d'excellence managérial.


Cette démolition scandaleuse de l'enseignement, aussi bien pour les personnels que les enfants, a pu se faire grâce à la complicité des partis bourgeois et spécifiquement le PS - on se rappelle d'Onkelinx - qui appliquent les directives de l' Union Européenne libérale depuis toujours et guerrière à la solde de l'OTAN.


Nous étions présents pour apporter notre soutien fraternel à tous les travailleurs et travailleuses de l'enseignement (enseignants, personnel administratif, ouvrier et d'entretien) qui font face à une pénurie, à une surcharge de travail (notamment administratif au détriment du pédagogique) et donc à l'augmentation de leur exploitation avec des risques accrus de burn out, d'accidents de travail qui sont imputables au manque criminel de moyens et de protection, du matériel non conforme dans les cours techniques et professionnels.


Par ailleurs, à l'approche de l'hiver, nous nous opposons aux recommandations des journées "gros pull" pour faire face à la crise énergétique. Elèves et enseignants n'ont pas à travailler dans le froid et à souffrir de l'incurie des gouvernements qui travaillent au service des monopoles de l'énergie.


Nous réaffirmons notre opposition au pacte d'excellence et aux réformes qui y sont liées qui vont dégrader les conditions de travail des travailleurs et travailleuses de l'enseignement et des élèves en particulier ceux issus des couches populaires. Qu'on pense à l'évaluation des enseignants qui vise à casser le statut ou à la réforme du qualifiant qui mènera à de nombreuses pertes d'emplois et au transfert d'une partie du professionnel vers la formation en alternance et l'IFAPME où les jeunes seront soumis au patronat pour des salaires de misère sans protection sur le lieu de travail.

La lutte pour un enseignement meilleur au service de l'émancipation ne peut être déconnectée de la lutte pour une meilleure société, contre la vie chère, contre l'exploitation, c'est-à-dire de la lutte de tous les travailleurs. C'est pourquoi il faudra être nombreux avec des mots d'ordre clairs le 13 octobre à Namur et le 9 novembre pour la grève nationale.

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